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Ryanair : des prix 10 à 15% plus bas d’ici 2016

mardi 28 avril 2015

Dans une interview au Journal du Dimanche parue avant-hier, le PDG de la low-cost irlandaise Michael O’Leary s’est confié quant à une baisse du prix des billets et en a profité pour évoquer la situation en France. Récapitulatif :

Des billets 10 à 15% moins chers sur au moins les deux prochaines années

Avec un prix du baril de pétrole brut ayant été divisé par deux depuis juin 2014, le PDG de Ryanair a déclaré profiter de cette baisse afin de la répercuter sur le prix des billets proposés par la low-cost. Pour Michael O’Leary, tout est question de volume. Il pense en effet attirer plus de passagers avec ses tarifs intéressants pour ainsi compenser la marge plus réduite réalisée par billet unitaire. Toujours d’après le PDG de Ryanair, le prix moyen pour un vol courte distance en Europe est d’environ 170€ lorsque la low-cost propose un billet moyen à 46€.

Et lorsqu’on le soupçonne de faire des économies sur la sécurité en tirant les prix vers le bas, l’intéressé répond que : « Si tel était le cas, la compagnie de fêterait sûrement pas cette année son trentième anniversaire. »  L’âge moyen de la flotte de Ryanair est d’environ 5 ans. Et ce chiffre sera ramené à 4 l’an prochain avec la livraison de nouveaux appareils.

Le cas de la France

La low-cost irlandaise figure parmi le Top 3 des plus grosses compagnies en Europe. Cependant, le marché français n’est pas parmi les plus bénéfiques. Mr O’Leary justifie son choix de demeurer à Beauvais car les gros hubs européens sont trop coûteux à ses yeux. Ryanair opère depuis une trentaine d’aéroports français. Le PDG a expliqué que : « pour accélérer, il faudrait que nous ayons une base en France pour pouvoir y localiser du personnel et des avions ».  Mais il n’apprécie pas particulièrement le Droit du Travail français. Et il n’est pas non plus inquiété par le plan de redressement engagé par Air France.

Modifications de l’image de marque

On a souvent entendu parler de Ryanair par le passé et pas nécessairement dans le bon sens. Entre les déclarations de son PDG qui font souvent sensation et la compagnie qui avait la réputation de quelque peu malmener ses passagers. Mais Mr O’Leary a réaffirmé dimanche dernier que la low-cost avait fait des efforts afin de se rapprocher des clients : nouvelles offres tarifaires et franchises de bagages plus souples, site internet et application mobile repensés et plus conviviaux, meilleure prise en charge des passagers … Autant d’améliorations pour lesquelles le prix du billet proposé par Ryanair n’a pas augmenté selon les dires de son PDG. Ce qui, d’après lui, n’est pas le cas chez easyJet qu’il ne considère plus réellement comme une low-cost mais plus comme une compagnie moins chère qu’Air France.

Ecrit par l'équipe de Vol-Retarde.fr

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